• L’eau à Chaville : un patrimoine naturel et culturel (propositions Municipales)


    L’eau naturelle est très présente pour des raisons géographiques (Vallée du ru de Marivel)et géologiques (sables perméables et argiles qui à fleur de coteaux laissent émerger des sources) : les rus de Marivel, de la Ferme et de nombreuses sources sont canalisées et partent en station d’épuration.


    Nous proposons d’étudier pour chaque projet d’aménagement comment ces eaux claires pourraient être utilisées pour l’arrosage, le nettoyage et la production d’énergie ( ex du collège de Sèvres) et de réhabiliter des zones humides (mares, abords des sources, étangs ) sous la forme de jardins pédagogiques.


    Le système d’assainissement est en unitaire : mélange des eaux pluviales et des eaux sales. Quand les précipitations sont importantes , il y a des rejets en Seine du fait de la saturation des réseaux. Comme les sols sont imperméabilisés, l’eau n’est pas absorbée dans le sol.


    Nous proposons de créer des noues ou bassins enherbés pour retenir l’eau en amont et favoriser son infiltration. Ces mesures seront prises en cohérence avec l'hydraulique des réseaux d'assainissement et en concertation avec les gestionnaires.


    Cette technique présente l’intérêt d’être multifonctionnelle : rétention-infiltration et création d’un espace paysager qui améliore le cadre de vie et qui permet de filtrer les eaux de pluie avec les plantes.
    Une faune et une flore adaptées reviennent.


    Les projets de maîtrise du ruissellement pluvial sont fortement soutenus par l'administration. Nous solliciterons l'appui du Conseil Général et les subventions de l’agence de l’Eau Seine –Normandie.
    Le cas du Centre-ville : lors de travaux de fondation de l’eau claire a été trouvée et il a été nécessaire de la pomper. Le débit est de 35 m3/h soit 35 000 l/h. La consommation moyenne d’eau par hbt/jr est de 137 litres. C’est aussi important que le débit de la source Saint Germain qui est utilisée pour chauffer et refroidir le collège de Sèvres. D’autres pompes fonctionnent ainsi à Chaville.


    Nous proposons d’étudier l’origine de cette eau, ces caractéristiques et les possibilités d’une meilleure utilisation.


    Des initiatives citoyennes comme la randonnée « sur les traces du ru de Marivel » et la cartographie des sources, puits et zones humides ont été initiées car ce sont des outils précieux de connaissance du système hydrographique.

    Nous soutiendrons ces initiatives activement de même que tous les projets pédagogiques (jardin de l’inf’eau, classes eau) et de valorisation du patrimoine culturel et naturel du ru de Marivel.
    Le Syndicat Intercommunal d’Assainissement de la Vallée du Ru de Marivel est en charge de la gestion du réseau d’assainissement communal. La Commission Consultative des Usagers du Service Public d’Assainissement n'est aujourd’hui composés que de 10 membres dont seulement 3 associatifs et de 7 élus déjà délégués syndicaux.


    Nous ferons des comptes rendus réguliers aux Chavillois des assemblées d’usagers. Nous travaillerons à diversifier les membres de la commission. Ouvrir cette commission à d'avantage d'usagers facilitera la transparence de l'activité du délégataire.


    Mené par l'association ESPACES, une gouvernance de l'eau incluant l'ensemble des usagers voit progressivement le jour. Une charte de l'eau a été établie sur notre territoire. Celle-ci à pour but d'initier une politique de l'eau commune à l'ensemble des acteurs des masses d'eaux concernées. La charte pourrait évoluer vers la mise en place d'instance avec des pouvoirs de décision s forts (SAGE ou contrat de bassin).


    Nous participerons aux travaux initiés dans le cadre de la Charte de l'eau et nous soutiendrons les projets d'instances telle qu'un contrat de bassin ou un SAGE. Nous veillerons à ceux que les usagers et les problématiques chavilloises ne soient pas oubliées dans la création de ces instances.


    On l'a dit, à Chaville , l'eau est omniprésente. Cette eau doit être prise en compte dans les documents officiels de la municipalité (le PLU par exemple).
    Aussi, nous proposons la réalisation d'un zonages des zones humides. Celui-ci peut être subventionner à 80% par l'agence de l'eau.
    Le PLU peut également avoir un impact fort sur la gestion des eaux pluviales. A paris, par exemple, un zonage pluvial a été mis en place pour favoriser l'abattement aux volumes des eaux pluviales en fonction des possibilités géologiques et topographiques.
    Nous proposons la réalisation d'un zonage pluvial sur ce modèle en prenant également en compte la faisabilité sociale des mesures qui y seront présentées.

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  • Commentaires

    3
    georges
    Samedi 11 Octobre 2014 à 18:20

    bonjour

     je pense pouvoir vous etre utile et vous  apprendre beaucoup de choses au sujet de l'eau

     je me propose de vous rencontrer

     me laissre un e mail je suis libre à partir du 25 octobre

     à votre disposition

     georges clapier sourcier bénevolle

    2
    Mercredi 16 Avril 2014 à 23:58

    En effet il y a d'énormes volumes d'eaux pluviales et d'eau de source qui partent en station d'épuration et rendent difficile le traitement des eaux sales...sans parler des rejets pollués en Seine en cas de fortes précipitations.

    1
    paugois Roseline
    Mercredi 16 Avril 2014 à 17:51

    bravo. Qd j'étais conseillère munic, le Syndicat du rû de Marivel a tout fait pour recueillir le max d'eaux pluviales ds ses tuyaux. Jacques Rivier était représentant de la commune à ce Syndicat. Il a eu les documents. Il est au courant - c'est le cas de le dire - de ce qui était décidé.  Pourtant, j'ai fait ajouter ds le réglement du PLU la possibilité de récupérer les eaux pluviales des habitations/ surfaces imperméabilisées privatives ds les parcelles privatives. Je ne sais pas si ça a été conservé ds le PLU nouveau. 

    On pourrait inciter les gens à récupérer leurs eaux pluviales - not.t ds les Copro mais pas que -  pour laver les poubelles, les surfaces imperméabilisées, et si ces eaux st propres, pour l'arrosage. 

    Personne n'y pense, mais cela ferait des gros volumes d'eau en moins ds les collecteurs puis ds la Seine. Et des économies de consommation ds les charges. 

    ( j'en ai déjà parlé ds ma Copro, mais chez nous les tuyaux de descente sont à l'intérieur des bâtiments, ils descendent ds les vides sanitaires peu accessibles, et il faut des pompes pour les récupérer au niveau des espaces verts...)

     A suivre! 

     

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